Léa vise un sommet à plus de 8000 mètres au Népal
- Jerome Puech
- 20 févr.
- 2 min de lecture

Léa Janondy, 30 ans, est passionnée par l’alpinisme. En septembre prochain, elle envisage de gravir un sommet du Népal qui culmine à 8163 mètres d’altitude, le mont Manalu. Elle a déjà à son actif quatre sommets et vingt six pays visités. Actuellement, elle suit une préparation physique adaptée. « Je fais notamment quatre à cing fois du sport par semaine pour muscler le bas de mon corps ». Elle multiplie aussi les démarches pour financer son projet dont le coût est estimé à 23 000 euros au total. Il lui reste encore la moitié du budget à aller chercher. Elle compte déjà comme soutien le réseau « Gard à elles ».
Un père « admiratif »
Lionel Janondy, son papa, porte un regard « admiratif » sur sa fille. « Nous l’avons toujours encouragé à être libre et à aller vers des projets épanouissants ». L’ancienne habitante de Bernis a bien grandi depuis sa tendre enfance. « J’aimais la vie de village et les fêtes votives car c’étaient mes premières sorties autonomes » explique cette spécialiste des métiers du numérique. Cette autonomie s’est muée en voyageuse-blogueuse avec beaucoup de talents pour raconter ses aventures du bout du monde. Le déclic s’est produit à une période de sa vie où Léa était en proie avec une santé mentale défaillante.

« Regarder la beauté du monde tout en travaillant »
« Les voyages sont devenus un moyen de sortir de mon quotidien et de me tourner vers les autres et la beauté du monde » explique la globe-trotteuse au large sourire. Plus que jamais Léa Janondy préfère l’ivresse des sommets au confort des divans pour aller mieux. « Ce qui est super, c’est que je peux travailler à distance tout en voyageant à travers le monde » témoigne la trentenaire. Léa revient d’une expédition étonnante dans l’Antartique durant laquelle elle a découvert une nouvelle forme de tourisme, plus éco-responsable. Gravir un sommet de plus de 8000 mètres comporte des risques. « Je me prépare pour prendre le moins de risques possibles » se confie-t-elle. Cela n’inquiète pas sa famille. « On lui fait confiance tout simplement » lance son papa qui indique que « de toute façon à plusieurs milliers de kilomètres durant son ascension, elle ne pourra compter que sur son expérience et son professionnalisme ». Une équipe de guides devrait l’accompagner dans son aventure.
En savoir plus et suivre Léa sur Instagram : @daily_lea_
Jérôme Puech
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